Salaire minimum Québec 2024 : Une augmentation retentissante
Concernant le salaire minimum Québec 2024, les entreprises canadiennes font face à une nouvelle augmentation avec une hausse de 50 cents à partir du 1er mai 2024, comme l’a annoncé le gouvernement.
Cependant, cette augmentation est loin de calmer les critiques, certaines parties la qualifiant de « complètement déconnectée de la réalité ».
Le taux général du salaire minimum passera ainsi à 15,75 $ de l’heure, tandis que celui du salarié au pourboire atteindra 12,60 $. Pourtant, pour certains groupes, cette augmentation est loin d’être suffisante.
Une augmentation jugée insuffisante
Le Collectif pour un Québec sans pauvreté va encore plus loin, déclarant que cette augmentation de 50 cents est « ridicule » et ne fait que perpétuer le cycle de la pauvreté.
Selon eux, pour qu’une personne seule puisse réellement subvenir à ses besoins en travaillant 35 heures par semaine, le salaire minimum Québec 2024 devrait être considérablement plus élevé, se situant entre 22 $ et 23 $ de l’heure.
Les syndicats rejoignent ce concert de critiques, la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) déplorant le manque de sensibilité du gouvernement à la réalité économique actuelle.
Denis Bolduc, secrétaire général de la FTQ, souligne que cette augmentation minime survient dans un contexte où le coût de la vie, des loyers et des produits de première nécessité ne cesse de croître.
Les politiciens de l’opposition sont également sévères dans leurs commentaires. Le député de Québec solidaire, Alexandre Leduc, estime que cette augmentation est loin d’être suffisante pour permettre aux travailleurs au salaire minimum de vivre dignement, plaidant pour un salaire minimum d’au moins 20 $ de l’heure.
Un nouveau défi pour les PME québécoises
Des organisations expriment leur inquiétude quant à l’impact sur la population, soulignant que cette augmentation du salaire minimum Québec 2024 est loin de couvrir les besoins de base.
La Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI), bien que « soulagée » par cette hausse qu’elle qualifie de « modérée », admet qu’elle représente un nouveau défi financier pour les PME québécoises.
Cette nouvelle hausse du salaire minimum au Québec met en lumière les difficultés croissantes auxquelles sont confrontées les entreprises canadiennes pour s’aligner sur des salaires décents, laissant de nombreux travailleurs dans une situation précaire et loin d’une réelle dignité économique.
Les alternatives viables pour les PME québécoises
En tant qu’entrepreneurs et dirigeants dans divers secteurs de l’économie québécoise, nous avons été confrontés à la problématique de l’alignement sur des salaires décents parallèlement au problème de la pénurie de main-d’œuvre qualifiée. Nous nous sommes alors tournés vers la délocalisation ou l’offshoring.
Notre approche consiste à délocaliser les postes d’adjointes virtuelles en télétravail ce qui nous a permis :
- D’économiser sur les salaires
- De sauvegarder d’autres postes au sein de nos différentes structures
- De prospérer malgré une tendance économique récessionniste.
Aujourd’hui, grâce à notre concept d’adjointe virtuelles en offshoring, nos entreprises clientes peuvent s’aligner sur les salaires québécois pour leur personnel canadien tout en compensant par des salaires abordables pour des postes de travail tels que :
